Le 10 octobre, j'ai assisté à BIG, l'événement organisé par BPI France à Paris chaque année depuis 10 ans. C'est LE meeting pour des dizaines de milliers d'entrepreneurs.
J'ai été interpelée par le discours de la cofondatrice de Agriodor . Cette start-up dévelpppe des solutions de biocontrôle alternatives aux insecticides basées sur les parfums émis naturellement par les plantes. Elle a souligné la difficulté en Europe de développer des solutions ultra-innovantes dans le domaine de l’agroscience. Ce ne sont pas « les cerveaux » qui manquent, mais l'agilité administrative. Mise à part le coût exorbitant du réglementaire, l’homologation de chaque nouvelle molécule peut prendre jusqu'à 7 ans en Europe, contre 2 ans en moyenne aux États-Unis », a ajouté le responsable de l'innovation de Staphyt.
Comment rester compétitif dans cet environnement ? Pourquoi l'Europe oblige-t-elle les projets innovants à s'implanter ailleurs ou, dans le pire des cas, à disparaître ?
Le trop grand nombre de règles et la rigidité de nos administrations constituent ils un obstacle au progrès ? Qu'en pensez-vous ?
En tout cas, comme à chaque fois, on repart de BIG, les idées plein la tête et boosté par l'énergie des entrepreneurs qui font avancer le monde.
A notre échelle, Repzen contribue au progrès des agriculteurs en les aidant à réduire leur perte de récolte, occasionnée par le gibier et les oiseaux nuisibles. Nos effaroucheurs sonores sont compacts et autonomes. Ils sont complémentaires aux autres méthodes de prévention de dégâts agricoles.